Faute de liaison qui rend incompréhensible le sens d’une phrase.
L'obscur objet de dire avec, pour tout bagage, Le seul balbutiement de tournures à fuir ; Avec toi consentir aux détours de langage, Aux sabirs qu’on savoure en maint savant obscuir.
Emberlificrottés dans notre testicouilllis séborrhéique, empatouillés dans le jus saumâtre de nos limbes oléagineux, nous voici devenus des carnassiers bidons, des polémanthropes margouilleurs d'un zoo sans clôtures, poussahs poussifs, pantoufflétaires braillards, écornifleurs pourfendeurs de cacahuètes piégées et grands buveurs de Viandox sec.
Tension de l’esprit appliquée à son propre principe.
Il est des murs maudits dont on ne sait pourquoi L’aspectre fout la trouille à nous transir d’effroi, Et, quoique sans y croire, on n’en mène pas large… C’est véritablement une histoire de barje ! On ne peut demeurer cloîtré dans la maison Sans entendre des poings cogner sur la cloison ; Qu’on se trouve au sous-sol ou dans l’une des chambres, On a comme un frisson qui nous saisit les membres. Alors on se dit ça : c’est notre cœur qui bat À nous faire inventer cet infernal sabbat. On respire un bon coup… on attend… on écoute… On reprend ses esprits… pourtant demeure un doute Absurde qui persiste à nous glacer les sangs Tant nous semblons cerné d’inconnus menaçants ; Et, hanté de non-sens, de quêtre inassouvie, Nous comprenons alors que nous sommes en vie Et que vivre toujours nous semble sans raison Tant qu’on ne bâtit pas soi-même sa prison ; Que ce n’est plus la peur qu’il importe de craindre, Mais le manque vécu dans un besoin d’étreindre Qui nous porte aussi loin qu’on peut le souhaiter. Vivre ne suffit pas au désir d’exister.
Geste passager d’humanité octroyé de guerre lasse.
Les flots sont pleins de haine et jettent sur nos flancs L’Hydre sans répitié de leur vague démente, Et le vent est si fort qu’on voit les goélands Voler à reculons dans l’énorme tourmente.