Aversion pour les dérivatifs.
Quand on a comme moi le cerveau en kit et qu'on passe sa vie à tenter d’assembler les éléments de l’éclaté, tu comprendras aisément, lecteur sain d'esprit, les raisons de ma phobbie, et qu'en dehors d'un sommeil variablement réparateur et la nécessité regrettable de la sustentation (celle qui alourdit plutôt qu'elle n'élève) il n'est rien qui puisse me divertir de cette passion contrainte de moi-même, de cette tâche essentielle pour laquelle je n'ai pas d'autre existence, au risque sinon de me perdre définitivement.