Se conduire avec un sans-gêne, une grossièreté inqualifiable.
Quoy ! qu'un pareil fripon vienne icy toupeter,
Avec sur le visage un air à souffleter…
ORGERON
Et s’il me plaist à moy que ceans je l’accueille ? Car enfin je me dois d'héberger ce Morlœille.
ÉTAMÈRE
Vautré dans vos fauteuils, crachant sur les tapis,
Bientost il se prendra pour un petit marquis,
Demandant sans vergogne & l'azile & la table.
ORGERON
Et moy, ce que je veux, c'est de rester aimable
Avec qui pourroit bien servir un interest
Qu'il convient de garder dans le plus grand secret.
ÉTAMÈRE
Ma foy, tant de mystere à de quoy me surprendre !
ORGERON
Vous en sçaurez tantost le Party qu'il faut prendre,
Et qu'aimer son Prochain est toûjours un bienfait.
ÉTAMÈRE
A vostre air entendu j'en constate l'effet !
Mais ne me meslez point à vos sales Histoires
Où le plaisir confine à des vices notoires.
Et moy, ce que je veux, c'est de rester aimable
Avec qui pourroit bien servir un interest
Qu'il convient de garder dans le plus grand secret.
ÉTAMÈRE
Ma foy, tant de mystere à de quoy me surprendre !
ORGERON
Vous en sçaurez tantost le Party qu'il faut prendre,
Et qu'aimer son Prochain est toûjours un bienfait.
ÉTAMÈRE
A vostre air entendu j'en constate l'effet !
Mais ne me meslez point à vos sales Histoires
Où le plaisir confine à des vices notoires.