Lieu fastidieux de tous les débordements discursifs.
Cette obsession d’une écriture qui nous ressemblerait, qui cesserait d’être une autre que la nôtre, avec les mots qu’il faut, ces mots d’entre les mots détachés du grand paraphrasoir ambiant, puis sassés par le silence, cette intensité des interlignes, espace de liberté par où les mots nous reviennent transformés.
Écrire, c’est toujours trop tard de le faire, mais c’est ce qui en demeure qui importe : une vague plus qu’une autre sur une mer devenue étale à force d’immensité.
Il n’y a jamais que des miettes d’être en vie. Sinon c’est que ça ment.
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