L’ÉPAVE
Majestueux et vain steamer
Pour ramener à toi la mer
Et les souvenirs impossibles ;
Dilettante des profondeurs
Pour y mordre aux appâts trompeurs
Des fortunes insubmersibles...
Ton beau navire est ta prison,
Esprit volage, à l’aveuglette,
Qui désiras dans ta lunette
Ramener à toi l’horizon !
Hélas ! d’une orgueilleuse étrave
Tu peux toujours briser les flots,
Lever l’écume de sanglots :
Ton but n’est qu’un rêve d’Épave !
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