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vendredi 23 novembre 2018

ADMIRACULEUX

Qui n’a du prodige que l’apparence.


   Ça, de la poésie ? cette faculté admiraculeuse d’inadaptation, intime errance de l’inepséité prétexte à vague à bondage qui s’enchaîne sans contrainte ni bagage, à langage qui engage celui qui en fait l’étalage dans la voix qu’il s’est choisie à la capella pour exhal(t)er ex cathedrâle une individuité déclarée farouche en se flattulant le moimoimoi dans un tintamarre soleillitaire ? ce longrand tour d’y voir la gueule que ça prend quand ça vous œuvre dans le tréfonds ?… Il est comme ça de ces rabots électriques qui vous travaillent les nerfs en vous coïtant la tête dans un pululement* plus enchanteur qu’un soupir de sirène.

(Escolo PANDRIA, Les flâneries d’un coursepatte)


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* Fait mot-valise avec « ululement », donc un seul l (càd 2 au lieu de 3). On ne se corrigera donc jamais… De toute façon, avec ce fichu blog, traversée d’un désert sans limite, ce sera toujours comme ça… Allons, encore un petit effort avant de s’arrêter pour de bon.

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