Grande paresse majestueuse.
Heure d’hiver ! enfer de notre nonchalance
Pour occuper si bien nos loisirs ennuyeux
Et taquiner ainsi, dans cette somnolence,
La nuit molle qui s’offre aux bâillements des Cieux ;
Ombre étale du jour, inlassable indolence
Qui par tant de splenteur fige l’onde des yeux
Et, pénétrant les cœurs d’un si pesant silence,
Sonde le sommeil lourd des océans soyeux…
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