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lundi 30 octobre 2017

SPLENTEUR

Grande paresse majestueuse.


Heure d’hiver ! enfer de notre nonchalance
Pour occuper si bien nos loisirs ennuyeux
Et taquiner ainsi, dans cette somnolence,
La nuit molle qui s’offre aux bâillements des Cieux ;

Ombre étale du jour, inlassable indolence
Qui par tant de splenteur fige l’onde des yeux
Et, pénétrant les cœurs d’un si pesant silence,
Sonde le sommeil lourd des océans soyeux…

"splenteur" Charles Baudelaire, portrait (Carjat 1861) https://arabecedesque.blogspot.com

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