Sonder l'impénétrable pour lui donner forme tangible.
Écrire dans le creux des autres, s'incruster dans la parole qui a déjà eu lieu pour se contraindre à naître de soi, comme on lirait entre les lignes pour accoucher d'un vide à remplir après coup : ainsi, la scansion machinale de l’alexandrin s’impose pour occuponctuer cette vacance.
Cette place qui m'est donnée de prendre, que je n'ai pas choisie. Je ne peux pas me choisir. J'ai beau me fouiller, rien n'y fait puisque se sentir c'est continuer de se subir en continuant de mentir, pour la forme : on a beau dire, s’ébaudir ou maudire, ça bafouille, ça cafouille. Quoiqu’on fasse, on ne se scrulpte jamais que de se subir. Subir d'écrire, c'est se réveiller – être réveillé –, être confronté à ce qui nous entourloupe depuis l'origine, qui nous fascine et nous façonne de toute absence de réponse avec quoi nous bâtissons sans complément d'objet. Écrire, forcément pour rien. Seulement pour.
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