En se laissant emporter par les égarements d’une agitation délicieuse.
Ah ! que m’avez-vous — encore ! — affligé de ce « beau corps » forcément nu ? et puisque « son beau corps a roulé sous la vague marine », alors que le fleuve de sa toilette ait l'étoffe de son parfum ! Car enfin ne sommes-nous point las de toutes ces nudités d’apparat pour nous distraire à l’envi des strophes cachectiques ? Ne sommes-nous pas assez lassés de ces Vénus qui sortent de l'eau ? Qu'elles y replongent à se vêtir d'écume si elles veulent nous captiver encore, que le poëme soit lavé de tout ce naturel dont on voudrait l'attifer.
Et qu'ai-je à faire de ces « frissonnements », si ce n'est au satin de frissonner sur la peau comme les vagues d'une mer amoureuse, — ou plutôt est-ce à nous de frissonner dans l'admiromanie de cette nudité voluptumultueusement noyée !