Prendre le pli de la surcharge décorative, de la joliesse convenue.
La beauté sans ouvrage est celle qu’on préfère ;
Celle qui nous travaille au miroir sans arrêt,
Nous rend silencieux puis nous rend solitaire
Devant l’inaccessible et supposé portrait.
Comme toujours on est tout près de ce mystère :
Ailleurs est la beauté qui nous ressemblerait.
Comment la dire alors à défaut de la faire ?…
Ainsi fanfreloucher entretient son secret !
Car on peut aisément tirer de la nature
L’artifice idéal à donner en pâture
Aux esprits encombrés d’un pareil engouement
Pour vivre dans l’espoir d’une grâce formelle,
Et dans l'illusion d’un obscur dénouement
Sinon la mort à quoi chaque rêve se mêle.
(Samson d’ALLUNELLE, Méditations hypnothétiques)